Don d’organes ou don de son corps à la Science, faire connaître à son entourage sa position sur ces questions est primordial.

QU’EST-CE QUE LE DON DE CORPS À LA SCIENCE ?

“Léguer son corps à la science” après la mort est une décision individuelle, prise par une personne de son vivant (les proches d’un défunt ne peuvent pas décider de donner son corps à la science après son décès).
Le don ne peut se faire qu’auprès d’une faculté de médecine dotée d’un service de don de corps.

Il est matérialisé par une carte de donateur qui devra être jointe au corps lors du transfert de celui-ci à la faculté, une fois le décès survenu et enregistré à l’état-civil.
Attention ! Ce don de corps n’a rien à voir avec les prélèvements d’organes en vue de greffes.

QU’EST-CE QUE LE PRÉLÈVEMENT D’ORGANES EN VUE DE GREFFES ?

Il s’agit, lorsqu’une personne est en état de mort cérébrale, de procéder aux prélèvements d’organes susceptibles d’être greffés sur des patients en attente de greffe.
Avant toute procédure, il est vérifié que la personne, en état de mort cérébrale, n’était pas opposée à ce type de prélèvement. En effet, en France, le législateur a instauré le principe du consentement présumé en matière de don d’organes dans la loi de bioéthique.
Chaque personne est considérée a priori comme consentante au don de ses organes.
Il est possible de s’opposer au don, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus, qui est consulté systématiquement, soit en témoignant de son opposition à ses proches. Au moment où un prélèvement est envisagé en vue de greffe, les dispositions légales exigent que les équipes médicales s’adressent aux proches pour recueillir le témoignage de l’opposition du défunt.
Le prélèvement d’organes est un acte chirurgical, pratiqué uniquement par des médecins, en milieu hospitalier.
Une fois les prélèvements réalisés, le corps est rendu à la famille pour que les funérailles soient organisées.